Bientôt le départ !

Encore quelques jours et je vais m'envoler pour la métropole après 3 années de Gabon.

La maison est désormais bien vide depuis le départ de notre caisse maritime.

C'est la petite à l'arrière !

Incroyable tout ce que l'on peut mettre dans 5 m3 ! Maintenant elle va rejoindre le port puis remonter l'Atlantique et un jour indéfini arriver au Havre ou à Marseille !

Affaires à suivre sans jeu de mot !

Namibie 2017 - La fin d'un voyage fantastique !

23 mars 2017.

La boucle est bouclée. Après un énième lever aux aurores et une route sans fin nous sommes de retour à Windhoeck. Nous allons directement à l'aéroport car les "Françoises" ont déjà leur vol pour Paris. Quand aux bretons, Elise, Murielle, Béa et moi-même nous prenons place dans les fauteuils car nous décollerons dans 4 heures pour rejoindre Johannesburg. Cela laisse le temps de faire les 2 boutiques de souvenirs.

Une fois à Johannesburg, nous quittons les bretons qui attrapent à leur tour un vol direct pour Londres, puis Paris puis la Bretagne. Leur périple n'est pas complètement fini !

Quand à nous quatre nous avons encore une nuit à passer sur place. Nous nous rendons donc au "Premier Hotel" que nous avons réservé avant le départ et à notre arrivée nous apprenons qu'il n'y a plus de place. Nous sommes alors dirigés à 10 min de là vers "l'Aviator" qui comme son nom l'indique est décoré sur le thème de l'aviation. Plutôt pas mal !

Nous profitons une dernière fois d'une soirée tranquille au restaurant de l'hôtel et l'évocation de souvenirs va déjà constituer le sujet principal de notre conversation.

15 jours et nous avons déjà des trous de mémoire et en même temps pleins de choses à raconter. Que retenir d'un tel séjour ? Difficile de faire une synthèse tellement nous avons parcouru de km et vu autant de paysages différents. Plus de 3500 km........

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Alors allez en Namibie et comme nous vous apprécierez, la fantastique cohabitation des espèces animales, les villes et les villages au décor atypique, la restauration à base de spécialités allemandes côtoyant les viandes de brousse et les chenilles, des paysages à couper le souffle comme les dunes de sable rouge, la station balnéaire de Swakopmund avec ses maisons victoriennes et son township de Mondesa, la rencontre avec les populations autochtones, les hébergements totalement en harmonie avec leur environnement, un océan bleu profond et des déserts sans fin, des pistes interminables, des merveilles géologiques et des plantes millénaires... et bien sûr le professionnalisme et la gentillesse de Chris.

Et pour conclure après cette liste non exhaustive, chères lectrices et chers lecteurs nous allons vous laisser avec une dernière série de photographies qui ne saurait être une synthèse mais qui pourra nous l'espérons vous donner envie de découvrir cette merveilleuse région du monde. Bon visionnage !

Le Joe's bar à Windhoeck !

Le désert du Namib !

Maison victorienne à Swakopmund !

Appétissantes chenilles ! 

Lodge au milieu de la nature !

Enfant Himba !

La lionne sur son territoire !

Springboks sautillants !

Gracieux guépard !

Arbres à carquois !

Trois copines au bout du monde !

Paysage namibien !

Longue ligne droite !

Merveille géologique !

Désert namibien !

Piste sans retour ?

Femme Héréro !

Enfants de Mondesa !

La façade atlantique !

Les otaries de Cape Cross !

Habitat namibien !

Gravures rupestres !

La plante millénaire !

La cohabitation des espèces !

Namibie 2017 - De la réserve d'Etosha à la météorite d'Hoba !

22 mars 2017.

Dernière véritable journée de voyage car demain nous rejoindrons Windhoeck pour attraper notre vol pour Johannesburg, y passer une nuit et s'envoler pour Libreville.

Nous allons profiter encore une fois de la nature et effectuer un dernier petit safari aux alentours de Namutoni. Il nous reste un animal à découvrir mais il est si petit qu'il va falloir encore en appeler à notre chance. Il s'agit du Damara Dik Dik, l'une des espèces d'antilopes la plus petite au monde, moins de 40 cm à l'épaule et pesant de 3 à 5 kg.

Avec son pelage fauve et sa vivacité, il échappe assez facilement à ses prédateurs inexpérimentés.

Pintade !

Pour l'instant c'est une pintade qui sort des fourrées et peu de temps après des phacochères fuient à notre approche.

Furtifs Phacochères !

Damara Dik Dik !

Nous roulons doucement et bientôt surgit au beau milieu de la piste la petit peluche en fourrure. Aussi surpris que nous l'animal commence par se figer puis bondit d'un seul coup sous le couvert des arbustes. La camion est arrêté. Notre patience est récompensée puisque la petite antilope curieuse sort de son abri et commence à longer le véhicule pour ensuite disparaître définitivement par l'arrière non sans nous avoir regardés une dernière fois. Joli clin d’œil avec ses yeux soulignés de mascara !

Clin d’œil !

C'est ainsi que nous allons terminer notre ultime safari. Que du bonheur !

En route vers Tsumeb !

Retour des terres agricoles !

Maintenant nous retrouvons la route goudronnée et filons vers la ville de Grootfontein où nous avons prévu de déjeuner. En matière de paysage le contraste est saisissant. Après le lac salé et les savanes herbeuses, nous retrouvons des terres agricoles avec notamment des champs de maïs. Nous avons 140 km à parcourir. 

Depuis notre départ de Windhoeck nous avons aussi remarqué que des aménagements sont régulièrement installés le long des routes, ce sont des aires de pique-nique. Les lieux sont toujours propres et parfaitement entretenus.

Coin pique-nique !

A Tsumeb, ville étape, nous quittons la B1 pour prendre la C42, encore 60 km. Mais des appels de phares répétés intriguent Chris qui décide d'arrêter le camion. Verdict un pneu arrière légèrement dégonflé. Nous sommes à moins de 5 km de Tsumeb donc on fait demi-tour et on trouve un garage qui va vite régler "euh" le problème.

Crevaison !

3 heures plus tard ! Oui 3 heures plus tard on reprend la route après avoir ingurgité un hamburger et bu un café. En fait de pneu dégonflé il y avait aussi un 2° pneu déchiré sur l'autre paire arrière. Donc un peu plus de travail mais surtout des difficultés pour remonter l'ensemble !

Météorite de Hoba !

Maintenant nous rejoignons Grootfontein et filons rapidement jusqu'à la ferme de Hoba où se trouve la plus grosse météorite du monde découverte en 1920 par le chasseur Jacobus Britt. Ce petit "caillou" de 3 m de côté sur 1 m d'épaisseur contient plus de 80 % de fer et pour le reste du nickel et du cobalt, son poids avoisine les 60 tonnes, beau bébé !

Casque obligatoire !

La journée passe vite et il nous faut encore atteindre notre lodge situé non loin de la ville d'Otavie à plus de 90 km. Donc en route ! A Otavie le plein du camion est fait pour gagner du temps demain et encore un effort de 40 min avant de découvrir notre dernier lodge, Ohange Lodge.

Ohange Lodge !

Il faut le mériter et on se demande vraiment comment le camion est passé tellement la piste d'accès est étroite. Mais cela en vaut vraiment la peine. Niché en pleine nature le lodge se confond parfaitement avec son environnement et dispose d'une piscine et de son point d'eau éclairé.

Ohange Lodge !

Les chambres sont très confortables et la décoration est pleine de cachet. Nous avons juste le temps de nous installer et la nuit tombe bientôt.

La chambre !

Notre table pour le dîner !

Un repas à base de spécialités nous attend et nous allons finir notre séjour en dégustant des viandes de brousse de grandes qualités (impalas, koudou etc...). La nuit est tombée et nous mangeons à la lueur de bougies. Le décor est féerique et en plus un troupeau d'impalas nous observe tranquillement depuis le point d'eau. Il va rester là tout le temps du repas.

Nocturne d'impalas !

Il est difficile de quitter cette table d'autant que nous savons que le séjour arrive à son terme. En effet demain nous allons passer près de 4 heures dans le camion pour descendre plein sud par la B1 et parcourir ainsi les 340 km qui nous séparent de Windhoeck. Bien sûr nous allons encore pouvoir profiter des paysages mais la boucle est bientôt bouclée et il ne faut pas louper notre vol retour. 

Pour l'instant ce sont de beaux rêves que nous allons faire. Bonne nuit.

Namibie 2017 - Etosha, parmi les gazelles et les zèbres !

20  et 21 mars 2017.

Enfin 2 jours sur place ce qui va nous permettre d'explorer le parc national d'Etosha dans toute sa longueur, d'Est en Ouest et vice et versa. 

Vue satellite du parc d'Etosha !

La tour à Okaukuejo !

Le nombre d'espèces animales est très important et nous allons pouvoir profiter pleinement du spectacle offert par la nature. Il faut bien dire qu'après l'expérience vécue la veille nous nous attendons à tout.

Pendant ces 2 jours d'observations les oiseaux seront aussi présents mais les "capturer" n'est pas une mince affaire. Parmi les plus faciles à mettre en boîte, il y a les outardes de Kori. Bel oiseau pouvant dépasser le mètre en hauteur, il est aussi le plus lourd à pouvoir voler. Parfois il pèse jusqu'à 20 kg. Une autre caractéristique remarquable, c'est sa capacité à gonfler son cou où plus précisément son œsophage comme sur la photo ci-dessous.

Outarde de Kori !

La quantité d'animaux est telle par endroit qu'il est fréquent d'apercevoir des espèces différentes ensembles.

Mélange !

Chris qui a un œil perçant s'arrête soudainement et descend sur la piste. Il revient à bord avec un charmant mille-pattes que les plus courageux ou inconscients vont prendre sur la main, c'est extrêmement chatouillant !

"Iule" non urticante !

Nous poursuivons notre visite et bientôt c'est une hyène tachetée qui apparaît. Le spectacle est incessant.

Hyène tachetée !

Puis une autruche solitaire nous observe à son tour. Nous aurons l'occasion d'en voir en nombre.

Autruche !

Un animal mythique manque à notre palmarès, c'est l'éléphant. Bien sûr ils sont normalement très nombreux mais les pluies récentes ont favorisé la pousse de la végétation ainsi que la formation de points d'eau hors de portée des pistes. Pourtant la chance nous sourit car l'un de ces magnifiques pachydermes fait son apparition au loin. Grâce au téléobjectif et aux jumelles nous pouvons néanmoins l'observer. La particularité de l'éléphant namibien est sa couleur blanchâtre due au sable dont il se couvre pour se protéger de la chaleur et des insectes.

L'éléphant blanc !

Passons maintenant à un modèle réduit, le républicain social. Cet oiseau est celui qui vit dans les H.L.M. dont nous avons parlé dans un article précédent. Vous savez, les nids géants !

Le républicain social !

Lion assoiffé !

Nous pensions avoir vu hier les lions sous leur meilleur angle et bien aujourd'hui le roi des animaux nous gratifie encore d'un merveilleux moment. Alors que nous observons un point d'eau pour tenter d'y apercevoir des oiseaux, un lion arrive dans notre dos et se met à laper dans une flaque située juste derrière le camion. Malheureusement un véhicule stationné juste à côté nous empêche d'avoir une vue directe sur la scène. C'est là qu'intervient la technologie, vive l'écran amovible sur les appareils photos. Je tends les bras au maximum et aperçoit le bel animal dans le petit écran de l'appareil. On verra le résultat plus tard.

J'ai soif !

La soif  étanchée, le roi cherche maintenant un coin d'ombre et s'installe pour une sieste bien méritée. Encore un bon moment !

Prêt pour la sieste !

Nous retournons vers la savane et de grandes plaines nous permettent de voir très au loin. Un oryx solitaire brise la monotonie du décor.

Oryx !

Oryx !

Puis les springboks entrent en scène. Cette fois ils ont décidé de nous offrir un spectacle vivant. Le troupeau compte une cinquantaine de bêtes et les jeunes courent dans tous les sens. En pleine course ils sont soudain capables de se mettre à bondir verticalement, de vrais ressorts. Très bel effet comique !

Bondissant !

De temps en temps ils passent au stand du ravitaillement puis repartent dans leurs courses folles.

Bon appétit !

Springboks !

Tiens des bubales au loin. La dernière fois que nous en avons vu c'était au Gabon. Des cousins !

Troupeau de bubales !

Poursuivons la liste des animaux :
Un calao avec ses magnifiques couleurs

Calao  leucomèle !

Un chacal à chabraque ou à dos noir.

Chacal à chabraque !

Chacal  à chabraque !

 Les gracieuses girafes.

Girafes !

Girafe !

Un troupeau de gnous que nous avons vu venir de loin jusqu'au point d'eau situé devant nous.

Troupeau de gnous !

Gnou !

 Et juste à côté 2 grues de paradis qui sont... les emblèmes de l'Afrique du Sud.

Grues de paradis !

Nous sommes à peu près au centre du parc et nous allons prendre notre déjeuner dans le camp de Halali. Après le repas un bon bain dans la piscine va nous remettre d'aplomb et nous faire patienter jusqu'à la reprise du safari.

Entrée du camp Halali !

A peine repris notre périple que nous tombons sur un troupeau d'impalas à face noire. Nous profitons de ce moment car nous avons devant nous une espèce en voie de disparition et ici ils font l'objet d'une protection accrue et leur nombre croît. Tant mieux !

Impala à face noire !

Impalas à face noire !

Moins en danger mais tout aussi joli le koudou. Une femelle pose sereinement dans les hautes herbes tandis que le mâle reste à l'écart à l'abri des arbres.

Koudou femelle !

 A propos des arbres, notre Koudou broute les feuilles d'un mopane, l'arbre à chenilles. Il recouvre une grande partie du territoire et sa taille varie de 50 cm à plus de 15 m. Ces feuilles en forme d'aile de papillon sont très riche en protéine et constituent un met de choix pour les herbivores. A la saison des pluies des grosses chenilles envahissent cet arbre et deviennent un plat très apprécié localement.

Koudou mâle !

Ce soir nous dormirons encore au camp de Akaukuejo et aurons la belle surprise d'entrapercevoir un rhinocéros dans la nuit au bord du point d'eau.

Rhinocéros !

La deuxième journée nous apporte les mêmes sensations et nous avons la chance de voir de nouvelles espèces. Par exemple ce sont des mangoustes qui traversent la piste juste devant nous et qui fuient rapidement tout en laissant toujours un guetteur qui veille à la sécurité du groupe.

Mangoustes !

Mangouste en surveillance !

Puis de nouveau des espèces qui cohabitent sereinement.

Savane africaine !

L'Etosha Pan est un lac salé et Chris amène son camion au plus prêt grâce à une piste taillée à cet effet. Nous nous retrouvons rapidement éloignés de la partie herbeuse et nous avons vraiment le sentiment d'être au milieu de nulle part avec un horizon extrêmement loin. Un vent très fort souffle et des traces montrent que des animaux passent par cette zone hostile. Surprenant !

Au cœur du lac salé !

Traces ?

Après le désert salé nous retrouvons avec plaisir la savane herbeuse. Les contrastes sont toujours saisissants.

Paysage d'Etosha !

Encore un bel oiseau aux couleurs étincelantes, le rollier à longs brins.

Rollier à longs brins !

Et pour conclure ce safari, les zèbres bien sûr. Vraiment un animal photogénique ! Nous en verrons des centaines, en troupeaux à perte de vue.

Zèbre !

Trois jambes ?

En famille !

Nous rejoignons pour la nuit le camp de Namutoni, à l'allure de Fort Saganne. Situé complètement à l'extrémité Est du parc d'Etosha il sera notre point de départ pour un dernier petit safari demain matin avant de reprendre la route vers le Centre du pays pour notre avant-dernière étape et le retour sur la capitale Windhoeck. Nous avons vraiment pu voir beaucoup d'espèces et si les éléphants ont fait défaut nous avons été comblés par le spectacle offert par le roi des animaux.

Namutoni !